SOUS ÉTUDE INTERVENTIONNELLE D’ENTRAÎNEMENT COGNITIF INFORMATISÉ

cognitive training iconLes déficits cognitifs observés chez les personnes vivant avec le VIH peuvent se traduire en un déclin du fonctionnement des réseaux cérébraux, résultant de la combinaison de différentes atteintes à la santé du cerveau : certaines sont communes (vieillissement), d’autres sont spécifiques au VIH (inflammation, démyélinisation diffuse et vulnérabilité inhérente qui varient selon les individus). Il est possible de remédier facilement à ces déficits grâce à un entraînement cognitif. Dans cette sous-étude, nous utiliserons une approche de remédiation cognitive adaptative basée sur la plasticité, qui applique des techniques communément connues dérivées de la plasticité cérébrale et l’apprentissage procédural pour améliorer la vitesse et l’exactitude du traitement de l’information. Ceci sera permis par l’intermédiaire d’exercices structurés de façon à obtenir une amélioration globale. Simultanément, ces exercices entrainent les systèmes neuromodulateurs à rétablir leur contrôle normal à travers l’apprentissage et la mémoire. Lorsqu’un individu restore des habiletés en dégénérescence à travers un apprentissage procédural intensif, l’encodage naturel de l’information s’améliore de façon significative et toutes les fonctions cognitives ainsi que la mémoire déclarative qui en résultent s’améliorent aussi nécessairement, selon la qualité de l’information reçue. Ceci explique l’amélioration généralisée aux tâches pour lesquelles l’individu a déjà reçu un entrainement. Un sous-groupe de 60 individus, VIH-positifs, sera randomisé à partir de la population de l’étude principale pour tester l’hypothèse suivante : par rapport aux stratégies générales d’entraînement pour améliorer la santé du cerveau, huit semaines d’entraînement cognitif serait faisable et acceptable pour des individus ayant de faibles difficultés cognitives reliées à l’infection au VIH et permettrait de meilleures performances. Il est attendu que les résultats de cette étude soient utilisés comme pivot pour générer des données qui permettront la mise en place d’un programme d’entraînement visant à stabiliser et à améliorer la fonction cérébrale chez les individus vivant avec le VIH et qui subissent un déclin cognitif.